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Type :Communiquéthematique : Politiques culturelles et règlementations, Politiques culturelles nationalesTerritoire : Pays de la Loire

Madame la Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire : halte à la casse des politiques publiques !

26.11.20246 minutes.

Communiqué du 22/11/2024 Madame la Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire : halte à la casse des politiques publiques ! Les récentes annonces de coupes drastiques dans les budgets alloués à la culture, au sport, à la vie associative et a…  

Communiqué du 22/11/2024

Madame la Présidente du Conseil régional des Pays de la Loire : halte à la casse des politiques publiques !

Les récentes annonces de coupes drastiques dans les budgets alloués à la culture, au sport, à la vie associative et aux engagements citoyens (l’éducation populaire) en Pays de la Loire suscitent une profonde indignation.

Réduire de manière aussi brutale les subventions allouées à des activités essentielles, vectrices d’émancipation et de cohésion sociale, revient à fragiliser notre tissu collectif, à étouffer les initiatives locales et à nier l’importance du bien commun.

Madame la Présidente, dans un message posté sur un réseau social, vous avez justifié cette démarche en questionnant la pérennité d’un système « dépendant de l’argent public ». Cette affirmation, s’apparente à une attaque frontale contre les valeurs fondatrices de notre modèle républicain et démocratique, venant percuter le sens même des démarches au service de l’intérêt général.

Culture et solidarité : des piliers à défendre, pas à sacrifier

La culture, le sport, l’éducation populaire et globalement la vie associative ne sont pas des dépenses superflues : ce sont des investissements essentiels. La culture nourrit nos esprits, le sport entretient nos corps, la vie associative soutient nos territoires et l’engagement citoyen renforce notre démocratie. Ces domaines participent à la qualité de vie des habitant∙es de la région, et à la transmission de valeurs de solidarité et de partage. Ils sont les leviers d’une économie diversifiée, ancrée sur les territoires et génératrice d’emplois locaux non délocalisables.

Un mépris des responsabilités publiques

La compétence culturelle partagée, a été reconnue par plusieurs textes fondamentaux de notre République. L’article 103 de la loi NOTRe affirme une responsabilité publique conjointe entre l’État et les collectivités pour garantir le respect des droits culturels des citoyennes et citoyens. De même, la loi LCAP de 2016 réaffirme l’importance de politiques publiques construites en concertation avec les acteurs et actrices culturel∙les.

Réduire les moyens consacrés à ces politiques, c’est attaquer violemment et profondément ces engagements. C’est ignorer que la culture comme le sport et la vie associative sont garants de la diversité, de l’inclusion et de la vitalité des territoires, y compris du point de vue économique.

Le prix de l’abandon

Avec une réduction de 70 % des subventions culturelles, ce sont des lieux associatifs culturels de proximité qui fermeront, des festivals qui s’éteindront, des équipes administratives et de création artistique qui disparaîtront, avec un effet direct sur l’emploi dans la région.

Avec moins de moyens pour la culture, le sport et la vie associative, ce sont des milliers d’habitantes et d’habitants qui perdront des espaces de solidarité, de rencontres, de bien-être et d’émancipation.

Avec une dévalorisation de l’engagement citoyen, ce sont nos capacités d’agir ensemble face aux crises démocratiques, sociales, économiques et environnementales qui s’éroderont.

Ce démantèlement reflète une vision économiciste à courte vue, ignorant que ce qui n’est pas financé aujourd’hui coûtera bien plus cher demain, sous forme d’isolement, d’inégalités accrues, et de perte de cohésion sociale.

Notre appel : un front uni pour les politiques publiques

Nous appelons l’ensemble des citoyennes et citoyens, des actrices et acteurs culturels, sportifs et associatifs, ainsi que l’ensemble des élu∙es attaché∙es à l’intérêt général, à se mobiliser le lundi 25 novembre, à partir de 8h30, devant l’hôtel de région des Pays de la Loire, contre cette vision réductrice des politiques publiques. Nous exigeons que la Région revoie ses arbitrages budgétaires, qu’elle respecte ses responsabilités publiques et qu’elle renouvelle son engagement pour le bien commun.

Alors que nous demandons que les arbitrages gouvernementaux se fassent en faveur des territoires, nous ne tolérerons pas que l’austérité s’abatte sur les initiatives les plus précaires, qui ne recherchent pas le profit mais l’utilité sociale, qui ne ferment pas leur outil de travail mais se battent chaque jour pour maintenir l’emploi local, qui prennent soin de nos cœurs et de nos esprits pour construire un avenir plus serein et partagé.

Cette attaque sans précédent en Pays de la Loire constitue la partie émergée de l’iceberg, tant de nombreuses alertes nous remontent actuellement depuis de multiples territoires. C’est pourquoi nous nous insurgeons face à cette situation régionale tout comme nous le ferons partout où cela sera nécessaire, soucieux que ce vent d’austérité soufflé par le gouvernement ne propage pas l’incendie à l’ensemble du territoire national, métropolitain et ultra-marin.

Nous ne nous résignerons pas. Les droits culturels, la diversité des pratiques, la vitalité associative et l’engagement citoyen ne sont pas des options. Ce sont des nécessités pour bâtir un avenir désirable, solidaire et juste.

Unissons nos voix !

Nous resterons mobilisé∙es et solidaires pour exiger des politiques publiques à la hauteur des défis de notre époque. Ensemble, préservons ce qui nous relie, ce qui nous élève, ce qui fait commun !

 

Les signataires

Communiqué rédigé à l’initiative de l’UFISC, Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles

  • ACTES IF – Réseau de lieux artistiques et culturels indépendants en Ile-de-France
  • ACNAREP – Association des CNAREP
  • ALIICE – Association des Lieux Intermédiaires Indépendants du Centre-Val de Loire
  • ASTRE – Réseau des Arts visuels en Nouvelle-Aquitaine
  • CITI – Centre International pour les Théâtres Itinérants
  • FAMDT – Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
  • FEDELIMA – Fédération de lieux de musiques actuelles
  • FERAROCK – Fédération des Radios Associatives Musiques actuelles
  • FEDELIMA – Fédération de lieux de musiques actuelles
  • FNAR – Fédération nationale des arts de la rue
  • FNGEC – Fédération nationale des groupements d’employeurs culture
  • FRACA-MA – Pôle région Centre-Val de Loire musiques actuelles
  • FRAAP – Fédération des réseaux et associations d’artistes plasticiens
  • FUTURS COMPOSES – Réseau national de la Création musicale
  • GRANDS FORMATS – Fédération nationale des grands ensembles et des collectifs d’artistes de jazz et musiques improvisées
  • LES ALLUMES DU JAZZ
  • LES LOCALOS
  • LE POLE DE COOPERATION POUR LA FILIERE MUSICALE EN PAYS DE LA LOIRE
  • LE RIM – Réseau des Indépendants de la Musique en Nouvelle-Aquitaine
  • LE RIF – Réseau des Musiques Actuelles en Ile-de-France
  • RADIO CAMPUS FRANCE
  • SMA – Syndicat des Musiques Actuelles
  • THEMAA – Association Nationale des Théâtres de Marionnettes et des Arts associés
  • ZONE FRANCHE – Réseau des musiques du monde

Les signataires / mise à jour du 25/11

 

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Type :Synthèse / CRthematique : Coconstruction des politiques publiques, ESS / monde asso, Ecologie, Marchandisation des associations, Politiques culturelles et règlementations, Utilité sociale

Entre rapports de pouvoir et émancipations : repenser la complexité du monde culturel associatif

11.12.20231 minute.

Synthèse de la journée d’étude acteur·ices/chercheur·euses du 1er juin, organiséee par Opale – Pôle ressources Culture & ESS et la Chaire Economie Solidaire du CNAM (Centre National des Arts et Métiers), à laquelle l’UFISC a participé. La thémati…  

Synthèse de la journée d’étude acteur·ices/chercheur·euses du 1er juin, organiséee par Opale – Pôle ressources Culture & ESS et la Chaire Economie Solidaire du CNAM (Centre National des Arts et Métiers), à laquelle l’UFISC a participé.

La thématique centrale de cette journée « Entre rapports de pouvoir et émancipations : repenser la complexité du monde culturel associatif » a été abordée autour de 4 axes de questionnement transversaux :

  1. Fait associatif, coopérations et formes d’organisation collective
  2. Les associations culturelles et artistiques à l’épreuve du travail
  3. Associations et pouvoirs publics, entre tensions et co-constructions
  4. Acteur·rice·s d’un monde en transitions et en transformations.

Cette journée était inscrite dans le cadre du cycle « Innovations citoyennes, solidarités et transformations sociétales : redéfinir l’émancipation face aux défis écologiques, sociaux et démocratiques » organisé au CNAM par la Chaire d’Economie Solidaire du 31 mai au 2 juin en partenariat avec Alternatives Economiques et l’Association Internationale des sociologues de langue française.

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Type :Communiquéthematique : Politiques culturelles et règlementations

Pour la libre circulation des artistes

22.09.20238 minutes.

55 organisations du monde de la musique, de la culture et du spectacle vivant mobilisées pour la libre circulation des artistes Zone Franche et les 54 cosignataires (voir ci-dessous) du présent communiqué de presse demandent l’ouverture d’un espace d…  

55 organisations du monde de la musique, de la culture et du spectacle vivant mobilisées pour la libre circulation des artistes

Zone Franche et les 54 cosignataires (voir ci-dessous) du présent communiqué de presse demandent l’ouverture d’un espace de dialogue et de travail interministériel (ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ministère de la Culture et ministère de l’Intérieur et des outre-mer) avec les représentants du secteur culturel pour penser les solutions, car elles existent, afin d’assurer la libre circulation des artistes et acteurs culturels maliens, nigériens et burkinabés.

Les récentes instructions ont été révélatrices de la confusion préoccupante entre rôle de l’État et rôle des acteurs de la société civile, et de l’immixtion du premier dans la libre action des seconds. Les relations entre humains ne sont pas celles entre États : encore aujourd’hui les liens avec les artistes et entre professionnels culturels de nos pays perdurent et cela ne peut être qu’un vecteur de paix et d’entente, le seul peut-être pour le moment.

Pour rappel

Le mardi 12 septembre, le ministère de la Culture, via les DRAC, a indiqué par une note envoyée aux acteurs culturels que :

« Sur instruction du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, il a été décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération avec les pays suivants : Mali, Niger, Burkina Faso. Par conséquent, tous les projets de coopération qui sont menés par vos établissements ou vos services avec des institutions ou des ressortissants de ces trois pays doivent être suspendus, sans délai, et sans aucune exception. Tous les soutiens financiers doivent également être suspendus, y compris via des structures françaises, comme des associations par exemple. De la même manière, aucune invitation de tout ressortissant de ces pays ne doit être lancée. A compter de ce jour, la France ne délivre plus de visas pour les ressortissants de ces trois pays sans aucune exception, et ce jusqu’à nouvel ordre. »

Le lundi 18 septembre des précisions ont été données par le secrétariat général du ministère de la culture :

« Après échange avec le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, il nous semble important de clarifier quelques points pour éviter que des malentendus ne s’installent :

  • La situation sécuritaire est extrêmement dégradée au Mali, au Niger et au Burkina Faso suite à des coups d’État condamnés par la communauté internationale et face à une recrudescence d’attaques terroristes. C’est dans ce contexte que nos Ambassades et Instituts français ont été pris pour cible et que ces pays ont été classés en « zone rouge » les 6 et 7 août 2023.
  • Compte tenu de cette situation très particulière, nos Ambassades et Consulats au Mali et au Burkina Faso fonctionnent à équipe réduite et notre Ambassade à Niamey est fermée au public. Il a été décidé que les services de visas dans ces trois pays soient pour le moment fermés. Aucun nouveau visa ne peut donc y être délivré.
  • Les artistes basés dans ces trois pays qui ont déjà des visas pour des projets ou spectacles en France peuvent venir comme prévu.
  • Les artistes vivant en France et originaires de ces trois pays ne sont en rien concernés, tout comme les artistes burkinabés, maliens ou nigériens vivant dans d’autres pays, qui peuvent se voir délivrer des visas.
  • Nous avons souhaité vous alerter sur la difficulté d’engager de nouveaux projets de coopération dans ce contexte qui ne permet pas aux Français de voyager dans ces trois pays et qui ne permet pas de délivrer des visas dans l’immédiat.
  • La France a par ailleurs suspendu ses actions d’aide au développement et d’appui budgétaire dans ces trois pays, les conditions n’étant plus réunies pour les poursuivre. Les institutions culturelles dont les activités sont basées en France ne sont pas concernées par cette suspension.
  • La France a toujours été le pays vers lequel les artistes se sont tournés, pour fuir des persécutions, des menaces politiques ou la censure. Terre d’accueil pour des générations d’artistes du monde entier, la France reste pleinement attachée aux valeurs de liberté d’expression et de création. »

Nous affirmons que ces entraves à la mobilité des artistes et acteurs culturels de ces pays ne peuvent se fonder sur la fermeture des ambassades et l’absence d’équipe sur place : nous rappelons que la délivrance de visas peut se faire sans la présence d’une ambassade locale et que des solutions existent.

Nous rappelons également que la coopération culturelle peut (doit !) s’appuyer sur les acteurs locaux et ne se résume pas qu’aux institutions françaises internationales (comme l’Institut Français, par exemple) ou à l’aide au développement fournie aux Etats, notamment au travers de l’AFD. Les actions de la société civile, des ONG, des organisations françaises et locales, etc… doivent voir leur soutien maintenu. Les organisations culturelles françaises doivent être libres de travailler, sans réserve ni entrave (bien au contraire : en étant soutenues), avec leurs homologues des pays concernés (incluant les relations contractuelles et financières que cela implique).

La séquence que nous venons de connaître a mis en exergue la problématique de la libre circulation des artistes, des professionnels de la culture, des personnes, et une vision partielle de la coopération internationale culturelle (entre autres).

Afin de résoudre les problèmes pré-existants, actuels et à venir sur ces sujets, et afin d’éviter ce type de séquence à l’avenir, nous demandons l’ouverture d’un espace de dialogue et de travail interministériel (ministère de l’europe et des affaires étrangères, ministère de la culture et ministère de l’intérieur et des outre-mer) avec les représentants du secteur culturel.

Paris, le vendredi 22 septembre 2023

 

Contact : Sébastien Laussel, directeur de Zone Franche
direction@zonefranche.com / 06 75 79 13 61

 

Les co-signataires (liste à jour sur le site de Zone Franche)

AJC
APRES – Attaché.e.s de Presse Réseau Entraide Syndicat
Bâbord, circuit court musical
Bretagne(s) World Sounds
Centre International pour les Théâtres Itinérants – CiTi
CMTRA – Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes
Collectif Musiques et Danses du monde en Ile-de-France
Combo95
Conseil international de la musique
FAMDT
FEDELIMA
Fédération CGT Spectacle (La)
Fédération nationale des arts de la rue
FELIN – Fédération Nationale des Labels Indépendants
Ferarock
FEVIS – Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés
FIM – International Federation of Musicians
FNEIJMA
Fracama – Fédération & Pôle Musiques Actuelles Région Centre-Val de Loire
France Festivals
Futurs Composés – Réseau national de la création musicale
Grand Bureau
Grands Formats
Haute Fidélité
JAZZ(s)RA – Plateforme des Acteurs du Jazz en Auvergne-Rhône-Alpes
KOLET’ – Réseau du spectacle vivant à La Réunion
La féma – fédération musiques actuelles de Bourgogne-ranche-Comté
Laboratoire de Transition vers les Droits Culturels
MAAD 93 – Réseau des Musiques Actuelles en Seine-Saint-Denis
Octopus – Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
On the Move
OPALE
PAM – Pôle de coopération des Acteurs de la filière (Le)
Pôle de coopération pour la filière musicale en Pays de la Loire
RamDam – Réseau interprofessionnel des musiques jeune public
Réseau Après-Mai – Association des Pôles Régionaux Et des Structures de Musiques Actuelles et Improvisées
Réseau Chaînon Manquant
RIF (Le)
RIM (Le)
RNCAP – Réseau National du Conte et des Arts de la Parole
Scènes d’enfance – ASSITEJ France
SCPP – Société civile des producteurs phonographiques
SFA – Syndicat Français des Artistes Interprètes
SMA – Syndicat des Musiques Actuelles
SN3M-FO – Syndicat National des Musiciens et du Monde de la Musique Force Ouvrière
SNAC – Syndicat national des auteurs et des compositeurs
SNAM CGT
SNEP – Syndicat national de l’édition phonographique
Supermab – Espace de coopération pour les musiques actuelles en Bretagne
TEMPO – Réseau des musiques actuelles de la métropole grenobloise
THEMAA
Tous Pour La Musique
Transverscité
UFISC
Zone Franche, le réseau des Musiques du Monde

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Type :Communiquéthematique : Focus Festivals, Focus JOP 24, Politiques culturelles et règlementations

JOP 2024 : pour une fête sportive et culturelle, à Paris comme dans les territoires

12.11.20224 minutes.

Le 25 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer annonçait que les festivals qui se tiennent pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques seront annulés ou reportés. Sur la méthode, aucune concertation avec le secteur culturel et le…  

Le 25 octobre dernier, le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer annonçait que les festivals qui se tiennent pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques seront annulés ou reportés.

Sur la méthode, aucune concertation avec le secteur culturel et les collectivités territoriales. Une sommation brutale qui prend de court les organisateurs, les élues et élus et fait abstraction des spécificités liées à la programmation des festivals.

Sur le fond, cette injonction établit une triple opposition :

  1. opposition entre le sport et la culture, allant à l’encontre de l’esprit des Olympiades Culturelles ;
  2. opposition entre Paris, où se concentrera la majorité des épreuves, et les territoires où se déploient la plupart des festivals estivaux ;
  3. plus grave encore, opposition entre Français, entre ceux qui pourront profiter des JOP et ceux qui seront privés de festivals.

De plus, l’invisibilisation soudaine de la dynamique festivalière et de la diversité culturelle de la France, uniques au monde, est déplorable pour l’image de notre pays à l’international.

C’est inacceptable, nous ne nous y résoudrons pas. Des pistes existent pour concilier festivals et JOP ; pourtant, elles n’ont même pas été explorées.

En conséquence, nous demandons à ce que le ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer et la ministre de la Culture mettent en place une véritable concertation avec les organisateurs, les syndicats, les réseaux et fédérations et les collectivités territoriales pour aboutir à une solution construite, qui préserve les festivals
et les emplois, ainsi que :

  • la vitalité culturelle des territoires ;
  • la sécurité publique ;
  • l’intérêt général de l’ensemble de la population.

Après trois années de crise de la Covid, la Culture ne doit pas revivre un été blanc. Elle n’est pas une variable d’ajustement.

Nous appelons également les artistes et les sportifs qui le souhaitent à soutenir cette démarche, dans un mouvement commun de solidarité entre ces deux mondes aux passerelles si nombreuses. Une pétition a notamment été mise en ligne.

C’est ce qu’a tenu à rappeler l’ensemble des associations d’élus et des organisations professionnelles signataires de la tribune parue le 13 novembre dernier dans le JDD, lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 9 décembre à Rennes à l’occasion des Rencontres Trans Musicales de Rennes.

Signataires :

AMF – Association des Maires de France et des présidents d’intercommunalité
AMRF – Association des Maires Ruraux de France
APRÈS – Attaché.e.s de Presse Réseau Entraide Syndicat
APVF – Association des petites villes de France
CITI – Centre international pour les théâtres itinérants
COFAC – Coordination des Fédérations et Associations de Culture et de Communication
De Concert ! – International Festivals Federation
FAMDT – Fédération des acteurs et actrices des musiques et danses traditionnelles
FASAP-FO – Fédération des Arts, du Spectacle, de l’Audiovisuel et de la Presse Force Ouvrière
FEDELIMA – Fédération des Lieux de musiques actuelles
Fédération FNSAC – CGT Spectacle
Fédération Communication Conseil Culture de la CFDT
Fédération Communication Culture Spectacle CFE CGC
FNADAC – Fédération nationale des asso. de directeurs des affaires culturelles des collectivités territoriales
FNAR – Fédération nationale des Arts de la Rue
FNCC – Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture
Les Forces Musicales
France Festivals
France Urbaine
PRODISS – Syndicat National du Spectacle musical et de variété
PROFEDIM – Syndicat pro. des producteurs, festivals, ensembles, diffuseurs, indépendants de musique Régions de France
SACD – Société des auteurs et compositeurs dramatiques
SACEM
SCC – Syndicat des cirques et compagnies de création
La Scène Indépendante (ex-SNES) Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles
SMA – Syndicat des Musiques Actuelles
SNAC – Syndicat National des Auteurs et Compositeurs
SNSP – Syndicat national des Scènes Publiques
SYNAVI – Syndicat national des arts vivants
SYNDEAC – Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles
THEMAA – Association nationale des Théâtres de Marionnettes et Arts associés
TPLM – Tous Pour la Musique
UFISC – Union fédérale d’intervention des structures culturelles
Ville & Banlieue – Association des Maires Ville & Banlieue de France
ZONE FRANCHE – Réseau des Musiques du Monde

Contact presse : contact@fncc.fr

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Type :Communiquéthematique : Focus Festivals, Focus JOP 24, Politiques culturelles et règlementations

TRIBUNE. « Monsieur le Président, aucun festival ne doit être annulé en 2024 »

12.11.20226 minutes.

Dans une lettre ouverte publiée par le JDD, des élus et des professionnels du secteur demandent au Président de la République de ne pasannuler les festivals prévus en 2024. Monsieur le Président de la République, 2024 sera l’année où la France accuei…  

Dans une lettre ouverte publiée par le JDD, des élus et des professionnels du secteur demandent au Président de la République de ne pasannuler les festivals prévus en 2024.

Monsieur le Président de la République,

2024 sera l’année où la France accueillera les Jeux olympiques et paralympiques (JOP). Ce sera l’occasion pour des millions de visiteurs de venir découvrir notre pays. Ce sera aussi un moment où la France, regardée par le monde entier, doit renvoyer son plus beau visage, celui d’une nation possédant une histoire incomparable et en même temps totalement ancrée dans l’époque. Ce lien entre le passé, le présent et l’avenir, c’est d’abord notre richesse culturelle qui le permet.
Or depuis quelques jours, nous sommes extrêmement inquiets, car la culture est en passe d’être la grande oubliée de ce beau tableau. En effet, le ministre de l’Intérieur a demandé « le report de certains festivals » de l’été 2024 et sa collègue ministre de la Culture a parlé de « certaines annulations si des solutions ne sont pas trouvées ».

L’été, pour les Françaises et les Français, pour le monde culturel, et depuis des décennies, c’est le temps des festivals
L’été, pour les Françaises et les Français, pour le monde culturel, et depuis des décennies, c’est le temps des festivals. Festivals de théâtres ou d’opéra, de musiques actuelles, traditionnelles, baroques, de métal ou d’électro, d’arts de la rue, de danse, de cirque… Plusieurs centaines ont lieu dans toute la France, y compris dans le monde rural, entre mai et septembre. Les plus anciens datent de l’après-guerre, d’autres ont émergé récemment.

Les festivals ne sont pas seulement essentiels à toute une économie locale, ils sont aussi un temps évènementiel, festif et culturel, un temps de rencontre et de lien social, qui fait la fierté des territoires, des élus et des bénévoles qui les accueillent et participent à leur organisation. Ils sont aimés de nos compatriotes et des touristes qui viennent du monde entier. Ils sont une part de notre identité.

Ils permettent aux professionnels de travailler et de montrer leur savoir-faire, aux artistes, aux musiciens, aux comédiens, aux metteurs en scène de se lancer et d’accéder parfois à la renommée nationale ou internationale. Ils génèrent un nombre conséquent d’heures de travail, si importantes pour les intermittents du spectacle ainsi que pour de nombreux saisonniers.

Nous, élus et professionnels, connaissons les contraintes de la gestion de tels événements. Nous savons aussi que les moyens ne sont pas illimités, ceux de nos collectivités au premier chef. Nous sommes les premiers à comprendre que l’organisation d’un événement de l’ampleur des JOP va demander une infrastructure de sécurité très importante, et aussi que les festivals demandent à être sécurisés. Mais nous ne comprendrions pas que notre pays, septième puissance économique du monde, ne soit pas capable en même temps d’accueillir les JOP et demain tenir l’organisation de ces grands festivals qui font une part majeure de la richesse culturelle de notre pays et de nos territoires.

Quelle place donnerions-nous donc à la culture et à ses festivals, dans notre pays, s’ils deviennent une simple variable d’ajustement au gré de la disponibilité des forces de l’ordre? D’autant plus que les conséquences de la crise sanitaire se font toujours ressentir et que la crise énergétique menace également les lieux de spectacles.
Enfin, à l’heure où la cohésion de notre pays est sans cesse mise en cause, comment ne pas voir l’inégalité de traitement que représenterait le fait qu’au moment où se déroulent les Jeux, pour l’essentiel dans la métropole francilienne, de nombreuses régions françaises se voient privées de leurs rendez-vous culturels habituels ? Ce serait une faute majeure et incompréhensible.

C’est pourquoi, Monsieur le président de la République, nous vous demandons de vous engager solennellement à ce qu’aucun festival ne soit annulé en France lors de l’été 2024, et à ce que des solutions soient trouvées et objectivées en lien avec les collectivités territoriales et l’ensemble du monde de la culture.

Nous vous prions de croire, Monsieur le président de la République, en l’assurance de notre haute considération.

 

Liste des signataires

  • Frédéric Hocquard, président de la Fédération nationale des collectivités territoriales pourla culture (FNCC)
  • Olivier Darbois, président du Syndicat national du spectacle musical et de variété(PRODISS)
  • Carole Delga, présidente de Régions de France
  • Nicolas Dubourg, président de l’Union syndicale des employeurs du secteur public duspectacle vivant (USEP-SV : Profedim, Les Forces Musicales, SNSP et Syndeac)
  • Denis Gravouil, secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats du spectacle, ducinéma, de l’audiovisuel et de l’action culturelle (CGT Spectacle)
  • David Lisnard, président de l’Association des maires de France et des présidentsd’intercommunalité (AMF)
  • Maria-Carmela Mini et Paul Rondin, coprésidents de France Festivals
  • Johanna Rolland, présidente de France Urbaine
  • L’Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC)
  • La Société des auteurs compositeurs dramatiques (SACD)
  • La Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM)
  • La Société civile pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes(ADAMI)
  • Gil Avérous, président de Villes de France
  • Christophe Bennet, président de la Fédération nationale des associations de directeurs desaffaires culturelles des collectivités territoriales (FNADAC)
  • Christophe Bouillon, président de l’Association des petites villes de France (APVF)
  • Laurent Decès, président du Syndicat des musiques actuelles (SMA)
  • Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF)
  • Mathieu Maisonneuve, président de l’Association des Centres nationaux des arts de la rue(CNAREP)
  • Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France ; l’Association nationale desthéâtres de marionnettes et des arts associés (THEMAA)
  • Le Centre international pour les théâtres itinérants (CITI)
  • La Fédération des acteurs et actrices des musiques et de danses traditionnelles (FAMDT)
  • La Fédération des lieux de musiques actuelles (FEDELIMA)
  • La Fédération nationale des arts de la Rue (FNAR)
  • Le Syndicat des cirques et compagnies de création (SCC)
  • Le Syndicat national des arts vivants (SYNAVI)

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Type :Communiquéthematique : Focus Covid, Politiques culturelles et règlementations

Le passe vaccinal, impasse pour la Culture

10.02.20226 minutes.

Le secteur culturel est profondément ancré dans les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité. Notre raison d’être consiste à faire partager des émotions, à faire réfléchir, à faire échanger des personnes, de tout âge et de toute condition, rassem…  

Le secteur culturel est profondément ancré dans les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité.

Notre raison d’être consiste à faire partager des émotions, à faire réfléchir, à faire échanger des personnes, de tout âge et de toute condition, rassemblées (dans une salle de concert, un théâtre, un chapiteau, dans la rue, une salle d’exposition, un musée, un cinéma, une bibliothèque…). Quand la substance même de notre action réside dans la recherche de la participation de toutes et tous à la vie culturelle, comment le gouvernement peut-il nous donner l’injonction de trier les personnes et de leur refuser l’accès à ces espaces collectifs d’émancipation ? Alors même que notre pays a plus que jamais besoin d’expression, de création et de lien social, nous sommes persuadés de l’intérêt général de la culture.

Nos organisations sont conscientes de la gravité de la pandémie et soucieuses de la protection de la population comme de celle de leurs salarié·e·s et de leurs partenaires. Nous sommes évidemment convaincu·e·s du soutien public renforcé qui doit être apporté à la santé, comme bien commun et bien public, et de la solidarité qui doit s’exercer au niveau mondial, notamment par la levée des brevets sur les vaccins.

Pour autant, nos organisations ont-elles à assumer le transfert de responsabilité des décisions prises par le Gouvernement ? Sommes-nous la 1ère ligne impliquée dans la mise en œuvre du programme visant à « emmerder les Français non vaccinés » ?

Nos organisations sont consternées de devoir contrôler le statut vaccinal de leurs équipes salariées et de leurs nombreux bénévoles. Nous sommes face à des contradictions sur le plan sanitaire. Si nous avons le devoir – et la volonté – de protéger nos collègues, une équipe devra refuser un emploi à une personne présentant une preuve qu’elle n’est pas positive au Coronavirus, alors que, dans le même temps, une personne ayant un passe vaccinal pourrait être positive et contaminer le reste de l’équipe.

Les choix artistiques, les choix de programmation sont désormais soumis à la condition d’un passe vaccinal. Nous ne devrions pas avoir à imposer une telle contrainte auprès des équipes artistiques et de tout∙e intervenant∙e avec qui nous construisons des projets. Dans le spectacle vivant, un·e seul·e artiste non vacciné·e, non remplaçable, implique l’annulation de représentations, de résidences de création, d’actions d’éducation artistique et culturelle. Les conséquences sont ainsi multiples et sévères pour l’ensemble des équipes qui risquent de perdre leurs revenus comme pour nos concitoyen·ne·s privé·e·s de spectacles.

Nous voyons des équipes artistiques exploser de l’intérieur pour des différences de statut vaccinal, au risque de briser des relations et des personnes, d’assécher notre vivier artistique, d’empêcher tant son éclosion que son développement.

Depuis novembre 2015, les établissements recevant du public (ERP) ont vu s’appliquer le plan Vigipirate, la loi sécurité globale, puis, depuis 2020, des protocoles sanitaires qui se sont enchaînés. Rien qu’en 2021, nous avons été soumis à 9 protocoles différents et les changements de règles continuent en 2022… Comment le public peut-il s’y retrouver ?

Cet enchaînement de procédures sécuritaires et sanitaires laisse des traces et risque de changer la nature et la perception de nos établissements et événements : de lieux de convivialité et de partage vers des lieux de contrôles et de contraintes…

Nos organisations sont confrontées à une crise grave et inédite qui sera lourde de conséquences à long terme. Les équipes permanentes, les artistes, les technicien∙ne∙s travaillant dans la culture sont entravé·e·s dans leur liberté fondamentale d’exercer leur profession. Les risques psychosociaux n’ont jamais été aussi prégnants dans toutes les professions de notre secteur. Nous n’avons jamais connu un tel désarroi.

À notre connaissance, dans aucun autre pays européen, les artistes, technicien∙ne∙s ou membres des équipes du secteur culturel sont empêché∙e∙s de travailler du fait de leur statut vaccinal. Le passe vaccinal est ainsi en décalage avec le passe sanitaire européen (Certificat numérique de l’Union européenne) en vigueur jusqu’au 22 juin 2022 et risque fort d’impacter plus défavorablement encore la mobilité internationale du secteur et d’abîmer un peu plus les liens qui nous unissent avec des artistes et professionnel∙le∙s culturel∙le∙s de toutes origines.

Le passe vaccinal est une impasse pour la culture. Comme un coup de grâce, il dégrade un peu plus la perception du secteur culturel par la population, fracture les individus en étant source de discorde et achève de démolir le moral des équipes qui font vivre la culture et en sont une richesse cruciale.

Nous voulons sortir de l’impasse au plus vite !
Nous demandons le retrait du passe vaccinal.

 

Signataires : 

  • CITI – Centre International pour les Théâtres Itinérants
  • FAMDT – Fédération des acteurs et Actrices de Musiques et Danses Traditionnelles
  • FEDELIMA – Fédération des Lieux de Musiques Actuelles
  • FEMA – Fédération musiques actuelles de Bourgogne-Franche-Comté
  • FEVIS – Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés
  • FNAR – Fédération Nationale des Arts de la Rue
  • FRACA-MA – Fédération régionale des acteurs culturels et associatifs – Musiques Actuelles
  • FUTURS COMPOSÉS – Réseau national de la création musicale
  • GRABUGE – Réseau des musiques actuelles du Grand Est
  • GRANDS FORMATS
  • KOLET’ – Réseau des acteurs culturels du spectacle vivant de la Réunion
  • OCTOPUS – Fédération des Musiques Actuelles en Occitanie
  • PAM – Pôle de coopération des Acteurs de la filière Musicale en Région Sud & Corse
  • LE POLE – Le Pôle de coopération pour les musiques actuelles en Pays de la Loire
  • RIF – Réseaux des musiques actuelles en Ile-de-France
  • RIM – Réseau des indépendants de la musique en Nouvelle-Aquitaine
  • SCC – Syndicat des cirques et compagnies de création
  • SYNAVI – Syndicat national des arts vivants
  • THEMAA – Association nationale des Théâtres de Marionnettes et Arts Associés
  • UFISC – Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles
  • ZONE FRANCHE – Le réseau des Musiques du Monde

 

Contact presse :

Boris Colin | FEDELIMA – coordinateur des collaborations intersectorielles
boris.colin@fedelima.org – 06 13 06 07 29

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Type :Communiquéthematique : Focus Covid, Politiques culturelles et règlementationssecteur : Musiques actuelles

Pour la reprise des concerts debout !

04.01.20224 minutes.

Lors de l’allocution du 27 décembre dernier, le Premier ministre a annoncé l’interdiction des concerts debout ainsi que celle des rassemblements de plus de 2 000 personnes en intérieur et de 5 000 personnes en extérieur à compter du 3 janvier 2022 et…  

Lors de l’allocution du 27 décembre dernier, le Premier ministre a annoncé l’interdiction des concerts debout ainsi que celle des rassemblements de plus de 2 000 personnes en intérieur et de 5 000 personnes en extérieur à compter du 3 janvier 2022 et pour une période de trois semaines, cela en vue d’endiguer le nouveau pic épidémique au lendemain des fêtes de Noël.

Nos organisations sont en colère suite à ces annonces qui n’ont donné lieu à aucune concertation préalable avec la profession et les désapprouvent radicalement.

En effet, au printemps dernier, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a conclu que la présence au concert-test d’Indochine organisé en lien avec le Prodiss « n’a pas été associée à un surrisque de transmission du (Covid-19) », y compris « en configuration debout, sans distanciation physique » et ce « chez des personnes masquées avec un test antigénique négatif dans une salle fermée ».
Cette étude a pu depuis être corroborée par d’autres, telles que celle de l’Institut Pasteur qui juge les lieux culturels à faible risque, ou encore celle publiée fin novembre 2021 dans The Lancet qui a montré que les concerts qui se sont tenus entre fin mai et mi-août ne représentaient pas de risque supplémentaire de contracter le variant Delta.

Aussi nous dénonçons une nouvelle fois la stigmatisation du secteur des musiques actuelles dans le cadre de cette épidémie.
Nous servons encore de bouc émissaire au Gouvernement, puisqu’à la période de Noël, les salles de concert étaient en effet fermées, comme chaque année, en raison des fêtes de fin d’année.
En aucun cas, donc, les concerts debout n’ont pu concourir au pic épidémique survenu au lendemain des fêtes de Noël.

Par ailleurs, nous révoquons le traitement inéquitable que le Gouvernement réserve à notre secteur et demandons à ce qu’il cesse au plus vite. En effet, la reprise de nos activités depuis le 1er juillet dernier est déjà extrêmement complexe après tant de mois de fermeture.

Nous demandons une reprise des concerts debout dans les meilleurs délais et dans les mêmes conditions que celles imposées aux autres établissements recevant du public (ERP).

En effet, rappelons que les salles de concert sont d’ores et déjà soumises aux règles de présentation du pass sanitaire et de port du masque.

Les pratiques culturelles comme celle des musiques actuelles favorisent la production de sens, la sociabilité et l’ouverture au monde, autant de sujets vitaux actuellement pour notre démocratie.

 

À propos de la FEDELIMA :
La FEDELIMA est, depuis le 1er janvier 2013, un réseau national qui regroupe des lieux et projets dédiés aux musiques actuelles sur l’ensemble du territoire français. Elle a pour objet de fédérer et développer toute initiative d’intérêt général en matière de musiques actuelles, d’aider ses membres à anticiper les mutations culturelles, économiques, technologiques, politiques et sociales, de les soutenir dans leur développement en proposant les moyens et outils adéquats dans un souci de complémentarité et de coopération, et ceci du niveau local à l’international. Actuellement, près de 150 projets ou structures adhèrent à la FEDELIMA. Très
majoritairement associatifs, ils représentent une grande diversité de territoires et s’incarnent à travers différentes tailles d’équipes et d’équipements, d’histoires et de projets artistiques et culturels.

À propos du SMA :
Créé en 2005, le Syndicat des Musiques Actuelles (SMA) est le syndicat de la filière des musiques actuelles, aujourd’hui composé de plus de 520 structures. Il représente ainsi des festivals, des salles de concerts (dont les salles labellisées SMAC par l’État), des producteurs de spectacles, des producteurs de disques (labels), des centres de formation ou encore des radios, ainsi que des fédérations et réseaux.
Ces entreprises indépendantes et majoritairement associatives ont pour point commun d’œuvrer en faveur de l’intérêt général et de la diversité, notamment en soutenant l’expression des artistes et l’accès à la culture des populations. Le SMA a pour rôle de renseigner et conseiller ses membres en matière juridique, sociale et fiscale. Il les représente aussi dans les instances paritaires professionnelles, telles que le CNM, l’Afdas ou au sein des conventions collectives. Enfin, le SMA défend les intérêts du secteur des musiques actuelles auprès des pouvoirs publics pour une meilleure prise en compte.

 

Contacts presse :
FEDELIMA – Boris Colin – boris.colin@fedelima.org – 06 13 06 07 29
SMA – Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75

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Type :Communiquéthematique : Coopération et coopérations inter-réseaux, Focus Covid, Observation participative et partagée, Politiques culturelles et règlementations

Revitalisons la culture pour faire face aux impacts socio-économiques de la crise sanitaire !

15.07.20215 minutes.

Depuis plus d’un an, l’UFISC, ses 18 organisations membres, l’association Opale/CRDLA Culture et plusieurs organisations, réseaux, fédérations, de dimension régionale ou nationale, s’associent et se mobilisent auprès des structures artistiques et cul…  

Depuis plus d’un an, l’UFISC, ses 18 organisations membres, l’association Opale/CRDLA Culture et plusieurs organisations, réseaux, fédérations, de dimension régionale ou nationale, s’associent et se mobilisent auprès des structures artistiques et culturelles et de l’ensemble de nos concitoyen·nes pour faire face à l’impact de l’épidémie de COVID-19. Ensemble, ils ont constitué un collectif solidaire, la Mobilisation et Coopération Arts et Culture (MCAC).

En avril 2020, les membres de cette MCAC lançaient une première enquête nationale ayant pour objectif d’évaluer l’impact de la crise sanitaire sur les acteur∙rices artistiques et culturel∙les et d’identifier les mesures et accompagnements pour y faire face. Les résultats de ce travail ont permis de faire remonter de manière fine aux pouvoirs publics les problématiques rencontrées par les acteur∙rices du secteur, d’élaborer des propositions concrètes en matière de politiques publiques et d’affiner les réponses collectives apportées aux acteur·rices par le biais de mesures et d’accompagnements collectifs et individuels adaptés.

Dans la continuité de ce premier travail, les membres de la MCAC ont décidé de lancer en janvier 2021 une seconde enquête nationale auprès de toutes les structures culturelles (membres ou non de l’UFISC et des organisations de la MCAC) en centrant les questionnements sur les aspects socio-économiques et financiers. Il s’agissait d’approfondir, à l’aune de la première enquête et après une année de crise, la connaissance commune des difficultés et des problématiques rencontrées par les structures culturelles.

Cette enquête flash coordonnée par l’association Opale/CRDLA Culture, l’UFISC et la FEDELIMA, donne la mesure de l’impact socio-économique de la crise sanitaire de la COVID-19 sur les structures du champ artistique et culturel, en particulier les associations culturelles employeuses (ACE) et structures de l’Économie Sociale et Solidaire :

  • une diminution des produits d’exploitation représentant en moyenne -25 % du budget de référence (2019) des structures ;
  • une baisse nette des frais de personnel représentant en moyenne -9,5 % de leur budget de référence ;
  • des recettes propres en baisse importante (-35 %), dont la perte équivaut en moyenne à -24 % de leur budget de référence.

Certes, la stabilité des subventions et les aides exceptionnelles liées à la crise ont amoindri la baisse du chiffre d’affaires des structures. Et dans le même temps, la nette dégradation de l’activité allant jusqu’à son absence, a entraîné une diminution des frais de personnels et une limitation des dépenses et charges liées aux activités. En moyenne, les aides exceptionnelles versées dans le cadre de la crise sanitaire de la COVID-19 ne « compensent » que pour moitié les pertes budgétaires des structures.

Concernant l’impact sur la masse salariale, les diminutions les plus importantes de frais de personnels s’observent chez les producteurs et les compagnies qui sont les premiers employeurs de salarié∙e∙s artistes et technicien∙ne∙s en intermittence. Par ailleurs, on constate une baisse de -29 % du budget total consacré à la rémunération des artistes auteur∙rices entre 2019 et 2020. Cela montre le gigantesque impact de la crise sur l’emploi direct et indirect, et donc sur le revenu des travailleur∙euses indépendant∙es et intermittent∙es, du secteur artistique et culturel.

Enfin, de nombreuses inquiétudes s’expriment. 45 % des répondant∙e∙s à l’enquête pensent que leur situation va continuer de se détériorer, et environ un quart s’attendent à une baisse des subventions et des soutiens de leurs collectivités territoriales partenaires.

Il∙elle∙s expriment également de nombreuses craintes quant à l’impact de la crise à moyen terme (deux ou trois prochaines années) : commanditaires plus frileux à s’engager, embouteillages de propositions artistiques dans les lieux de diffusion, phénomènes de dérégulation, modifications de pratiques professionnelles induites par la mise en œuvre d’activités « à distance », non-retour des spectateur∙rices, pratiquant∙es…

Les mesures mises en œuvre par les pouvoirs publics, État, collectivités territoriales et organismes parapublics, ont permis dans l’ensemble de « limiter la casse » et aux structures de survivre pour un grand nombre d’entre elles. Mais les répercussions sur l’emploi direct et indirect comme sur le moral du secteur sont importantes. Un arrêt soudain des mesures, activité partielle ou aides exceptionnelles, sans que soit assurée une reprise efficiente, mettrait à mal l’équilibre précaire qui a été plus ou moins maintenu jusqu’à présent.

Le contexte sanitaire est loin d’être revenu à la normale et les structures continuent à se confronter à de grandes difficultés pour la mise en œuvre de leurs activités. Les dernières mesures annoncées vont une fois de plus largement peser sur le secteur culturel. Les effets domino de cette crise vont s’installer dans la durée.

C’est pourquoi nous appelons à un soutien de long terme. Un soutien durable, renforcé, qui va au-delà de la mise en place de mesures de secours ponctuelles nécessaires pour faire face à la crise, dans la perspective d’une revitalisation culturelle et d’un « après » réinventé, plus solidaire et plus humain.

L’UFISC et ses membres dans le cadre de la Mobilisation et Coopération Art et Culture.

Consulter la note de synthèse de l’enquête flash #2 « Impacts socio-économiques de la crise sanitaire sur les structures culturelles et artistiques en 2020 » (juillet 2021) : http://ufisc.org/structuration-professionnelle/75-actualites-structuration-pro/368-enquete-flash-culture-vs-covid-19.html

► Contact : Grégoire Pateau, Chargé d’étude : gregoire.pateau@ufisc.org

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Type :Communiquéthematique : Politiques culturelles et règlementations, Politiques culturelles nationales

Sénatrices, sénateurs, Nous vous demandons de voter contre l’article 25 de la proposition de loi sécurité globale !

05.03.202111 minutes.

La proposition de loi relative à la sécurité globale a été étudiée ce mercredi 3 mars en commission des lois au Sénat et, hélas, malgré nos alertes, l’article 25 a été maintenu. Celui-ci prévoit : « Art. L. 315‑3. – Le fait qu’un fonctionnaire de la…  

La proposition de loi relative à la sécurité globale a été étudiée ce mercredi 3 mars en commission des lois au Sénat et, hélas, malgré nos alertes, l’article 25 a été maintenu. Celui-ci prévoit : « Art. L. 315‑3. – Le fait qu’un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale porte son arme hors service, dans des conditions définies par arrêté du Ministre de l’Intérieur, ne peut lui être opposé lors de l’accès à un établissement recevant du public. ».

Nos organisations rassemblent des centaines d’Etablissements Recevant du Public (ERP) : salles de concert, de spectacle, festivals, centres de formation, etc.

Si, depuis 2016, le port d’armes par les forces de l’ordre est autorisé hors service, il est alors opposable dans les établissements recevant du public, droit dont nous avons pu faire usage.
Cependant, avec l’adoption de l’article 25, la présence d’armes au sein d’ERP et donc de lieux culturels serait facilitée voire banalisée, et nous y voyons un grave danger.

En effet, notre expérience au plus près du terrain nous permet d’identifier des risques extrêmement dommageables et bien plus importants que les vertus illusoires de cet article 25 : mouvements de panique à la vue d’une arme, falsification de cartes de police pour introduire des armes, risques de débordements liés à l’environnement festif et à la présence d’alcool, etc.

Aussi, à la veille de l’étude de la proposition de loi en séance au Sénat les 16, 17 et 18 mars, nous interpellons haut et fort nos représentant·e·s élu·e·s pour leur demander de s’opposer à cet article.
En aucun cas, il ne nous semble que les Françaises et les Français soient désireux de vivre dans une société armée.

Nous invitons en outre tou·te·s les représentant·e·s d’ERP à nous rejoindre dans cette démarche afin d’obtenir ensemble la suppression de cet article.

 

A propos de De Concert !
Créée en 2008, De Concert ! est une Fédération internationale de festivals à dominante musicale. S’inscrivant dans une démarche solidaire et d’encouragement de ses membres, la fédération s’attache notamment à favoriser les échanges, la mutualisation, la création et le développement artistique, ainsi que l’étude de l’évolution du secteur des festivals. Profondément ancrés dans leurs territoires mais aussi ouverts à la coopération nationale et transnationale, les festivals membres sont des acteurs culturels qui s’inscrivent durablement dans le paysage culturel et économique de leurs territoires respectifs.

A propos de la FEDELIMA :
La FEDELIMA est, depuis le 1er janvier 2013, un réseau national qui regroupe des lieux et projets dédiés aux musiques actuelles sur l’ensemble du territoire français. Elle a pour objet de fédérer et développer toute initiative d’intérêt général en matière de musiques actuelles, d’aider ses membres à anticiper les mutations culturelles, économiques, technologiques, politiques et sociales, de les soutenir dans leur développement en proposant les moyens et outils adéquats dans un souci de complémentarité et de coopération, et ceci du niveau local à l’international. Actuellement 145 projets ou structures adhèrent à la FEDELIMA. Très majoritairement associatifs, ils représentent une grande diversité de territoires et s’incarnent à travers différentes tailles d’équipes et d’équipements, d’histoires et de projets artistiques et culturels.

A propos des Forces Musicales :
Les Forces Musicales, syndicat professionnel créé en 2015, regroupe les orchestres permanents, maisons d’opéras et festivals d’art lyrique. Il est, par les structures représentées, la deuxième organisation d’employeurs du spectacle vivant subventionné en termes de masse salariale, et la première en termes d’emplois artistiques permanents. Les adhérents de notre syndicat œuvrent au quotidien dans les territoires pour partager avec le public le plus large possible les œuvres des répertoires classiques et de la création musicale. Ils sont animés par la passion de leur métier, doublée de celle d’agir en opérateur du service public de la culture, en relation étroite avec les collectivités territoriales et l’État et dans un souci constant de l’équité républicaine.

A propos de France Festivals :
France Festivals constitue depuis plus de six décennies un réseau de festivals de musique et du spectacle vivant en France. Il rassemble près de 100 festivals aux programmations riches et ambitieuses, partageant des valeurs communes. Ces manifestations se déroulent toute l’année sur l’ensemble du territoire national.
Acteur et témoin de l’évolution des pratiques artistiques et des politiques culturelles, France Festivals accompagne ses adhérents dans la mise en oeuvre des stratégies de développement et la valorisation de leurs activités.
La mutualisation de la réflexion, le partage d’expériences et les actions collectives sont les orientations de la fédération pour une plus grande reconnaissance du rôle des festivals dans l’aménagement culturel du territoire et dans les politiques publiques actuelles de l’État et des collectivités locales.

A propos du PRODISS :
Créé en France en 1984, le PRODISS, syndicat national du spectacle musical et de variété est aujourd’hui le 1er syndicat patronal représentatif au niveau national. Le PRODISS rassemble près de 400 entrepreneurs de spectacles : producteurs, diffuseurs, exploitants de salles, organisateurs de festivals, répartis dans toute la France et œuvrant dans le domaine des variétés, des musiques actuelles (jazz, musiques populaires, comédies musicales, etc.) et des one man shows. Ils forment ensemble, la chaîne de création et de diffusion d’un spectacle. Essentiellement des PME et TPE, nos adhérents génèrent près de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit plus des 3/4 du chiffre d’affaires de l’ensemble du secteur du spectacle musical et de variété.

A propos de PROFEDIM :
PROFEDIM rassemble des entreprises du champ musical qui font partie d’un même écosystème et qui ont à cœur de promouvoir les musiques vivantes de création et de patrimoine toutes esthétiques confondues : festivals, ensembles, centres nationaux de création musicale, compagnies lyriques, centres culturels de rencontre, bureaux de production…. Aujourd’hui, PROFEDIM compte à travers tout le territoire près de 200 entreprises musicales adhérentes d’une grande diversité qu’il s’agisse de leur taille, de leurs missions territoriales ou internationales ou du répertoire qu’elles défendent.

A propos du SMA :
Créé en 2005, le Syndicat des Musiques Actuelles (SMA) est le syndicat de la filière des musiques actuelles, aujourd’hui composé de près de 500 structures de la filière des musiques actuelles. Il représente ainsi des festivals, des salles de concerts (dont les salles labellisées SMAC par l’État), des producteurs de spectacles, des producteurs de disques (labels), des centres de formation ou encore des radios, ainsi que des fédérations et réseaux.
Ces entreprises indépendantes et majoritairement associatives ont pour point commun d’œuvrer en faveur de l’intérêt général et de la diversité, notamment en soutenant l’expression des artistes et l’accès à la culture des populations. Le SMA a pour rôle de renseigner et conseiller ses membres en matière juridique, sociale et fiscale. Il les représente aussi dans les instances paritaires professionnelles, telles que le CNM, l’Afdas ou au sein des conventions collectives. Enfin, le SMA défend les intérêts du secteur des musiques actuelles auprès des pouvoirs publics pour une meilleure prise en compte.

A propos du SNSP :
Crée en 1995, le Syndicat National des Scènes Publiques, chambre professionnelle du spectacle vivant pour les scènes permanentes et festivalières, rassemble près de 250 équipements culturels et festivals subventionnés principalement par une (ou plusieurs) collectivité(s) territoriale(s) et/ou l’Etat. Participant de façon prépondérante à la vie artistique française, ces scènes sont aujourd’hui un maillon essentiel de la diffusion et de l’aide à la création sur nos territoires. Elles assurent des missions de service public et sont représentées au SNSP par leur directeur ou leur directrice. Issu de la décentralisation, le SNSP se veut l’expression de cette parole multiple, au plus près des enjeux des territoires. Le SNSP œuvre pour prendre toute sa place dans l’élaboration des différentes politiques culturelles. Fort de représenter le premier réseau de diffusion artistique et d’aide à la création, le SNSP est l’artisan privilégié d’un dialogue entre les collectivités territoriales et l’État.

A propos du SYNAVI :
Le SYNAVI représente les équipes indépendantes de création, production et diffusion de toutes disciplines artistiques des arts de la scène. Avec près de 500 adhérents, le SYNAVI défend le tiers secteur culturel.

A propos du Syndeac :
Le Syndicat national des Entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) représente plus de 400 institutions, parmi lesquelles la grande majorité des centres dramatiques nationaux, des scènes nationales, des centres chorégraphiques nationaux, de nombreuses scènes conventionnées, compagnies théâtrales et chorégraphiques, ensembles musicaux, des salles de musiques actuelles, des festivals, des lieux de production et de diffusion des arts du cirque et des arts de la rue, des entreprises travaillant dans le domaine des arts plastiques et graphiques. $

A propos de Technopol :
Depuis sa naissance en 1996 à Lyon, Technopol – Techno Parade a pour objectif de promouvoir les musiques et cultures électroniques auprès des pouvoirs publics, organismes professionnels et médias. Technopol organise la Techno Parade depuis 1998 afin de soutenir la scène électronique française et internationale en mettant à sa disposition un espace de diffusion unique et une forte exposition médiatique. L’association Technopol est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, la Région Île-de-France, la Ville de Paris, le CNM et la SACEM. Cette année la Techno Parade fête ses 23 ans d’existence tandis que la Paris Electronic Week va sur ses huit ans.

A propos de l’UFISC :
L’UFISC, Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles, réunit seize organisations du champ des arts et de la culture, se réclamant de l’économie sociale et solidaire. Fédération professionnelle, elle regroupe ainsi, par subsidiarité, sur l’ensemble du territoire, plus de 2 500 entreprises artistiques et culturelles, dans différentes activités (création artistique, diffusion et exposition, production d’événements, accompagnement de pratiques culturelles, formation professionnelle, enseignement, médias, numérique…). Elles sont réunies au sein de l’UFISC autour du Manifeste pour une autre économie de l’art et de la culture, qui défend les principes de diversité culturelle et de droits culturels, de coopération et d’économie solidaire, et de coconstruction citoyenne de l’intérêt général.

A propos de Zone Franche :
Premier réseau français consacré aux musiques du monde, Zone Franche est une organisation transversale qui rassemble, au nom de l’intérêt général et dans une démarche solidaire, toutes les catégories d’acteurs du secteur (producteurs de spectacle, labels et éditeurs, festivals, salle de concerts, managers, médias, marchés…). Ses 180 membres répartis majoritairement en France et dans 9 autres pays, s’investissent collectivement pour la promotion de la diversité culturelle et la mobilité artistique internationale.
Zone Franche pilote ainsi plusieurs actions telles que la plateforme médiatique collaborative #AuxSons, et le Comité Visas Artistes qui soutient les artistes et leur environnement professionnel lors de blocages de visas.

 

Contacts presse :
De Concert ! – Mohamed Bahnas – contact@deconcert.org – 06 12 75 99 32
FEDELIMA – Benjamin Fraigneau – benjamin.fraigneau@fedelima.org – 02 40 48 08 85
Les Forces Musicales – Gaëlle Le Dantec – g.ledantec@lesforcesmusicales.org – 06 13 12 09 17
France Festivals – Alexandra Bobes – a.bobes@francefestivals.com – 06 63 49 93 19
PRODISS – Kathleen ANDRE – kandre@equancy.com – 06 16 55 43 05
PROFEDIM – Aurélie Foucher – aurelie.foucher@profedim.org – 07 60 49 44 06
SMA – Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75
SNSP – Marianne Charpy – m.charpy@snsp.fr – 01 40 18 55 95
SYNAVI – Muriel Guyon – direction@synavi.org – 06 72 84 46 30
Syndeac – Vincent Moisselin – v.moisselin@syndeac.org – 06 61 96 75 59
Technopol – Tommy Vaudecrane – tommy@technopol.net – 06 16 29 35 97
UFISC – Patricia Coler – patricia.coler@ufisc.org – 06 73 49 74 29
Zone Franche – Pierre-Henri Frappat – direction@zonefranche.com – 06 75 79 13 61

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Type :Communiquéthematique : Focus Covid, Politiques culturelles et règlementations

Culture en danger : le temps des engagements !

25.02.20216 minutes.

Les structures culturelles, en particulier celles du spectacle et du cinéma, ont été les premières touchées par des restrictions et fermetures liées à la crise sanitaire : le 4 mars prochain en sera le premier et triste anniversaire. Les artistes et…  

Les structures culturelles, en particulier celles du spectacle et du cinéma, ont été les premières touchées par des restrictions et fermetures liées à la crise sanitaire : le 4 mars prochain en sera le premier et triste anniversaire. Les artistes et techniciens intermittents du spectacle, les permanents de nos secteurs et nombre d’artistes-auteurs sont depuis privés d’une grande part de leurs activités et de leurs revenus.

Les mesures de soutien prises par le gouvernement et les collectivités territoriales, incontestables et indispensables depuis le début de la crise, n’ont cependant pas permis à une majorité des acteurs du secteur de voir compensées leurs pertes d’activités et leurs pertes économiques. La mise en œuvre de ces aides, a par ailleurs largement manqué de transparence et d’équité. À ce stade, l’emploi permanent a pu être préservé, mais l’activité partielle est intervenue minoritairement pour compenser les annulations de contrats des intermittents (14% au printemps dernier, moins de 4% en septembre, en déclin depuis). Des employeurs se voient par ailleurs refuser leurs demandes par l’administration alors que les contrats de cession ne sont pas honorés.

2021 est l’année de tous les dangers : budgets des collectivités territoriales en berne – ils sont les premiers financeurs de la Culture – et gouvernement qui réduit, mois après mois, son soutien au secteur culturel dont les restes à charge vont encore augmenter. Les perspectives de ressources propres pour l’ensemble des structures (billetterie pour les lieux et festivals, cession du droit d’exploitation pour les équipes artistiques) sont atones et les volumes d’emploi s’effondrent, aggravant le phénomène de précarité et de manque de visibilité. Une partie des artistes et techniciens intermittents du spectacle ont vu leur droit à l’assurance chômage prolongé jusqu’au 31 août 2021 et quelques mesurettes sont arrivées pour certains jeunes et une petite partie des artistes-auteurs et indépendants.

Le public s’est souvent fait entendre aux côtés des professionnels pour dire que “ce n’était pas une vie” d’être éloigné des œuvres et des artistes. Nos revendications pour la survie de nos entreprises et pour les professionnels qui travaillent avec elles sont celles d’un secteur important à la cohésion de notre société tout comme le champ du spectacle occasionnel primordial pour bon nombre d’artistes et techniciens.

Nos structures et nos salariés sont plongés dans le désarroi. Exsangues et épuisés, nous demandons à présent des décisions fermes et immédiates pour que soit permis à toutes celles et ceux qui exercent un métier culturel de pouvoir en vivre et non plus survivre, à savoir :

Une méthodologie de travail pour la réouverture dans un calendrier réaliste pour les lieux culturels, y compris ceux qui accueillent des pratiques en amateur, et un engagement sur la tenue des festivals et des spectacles occasionnels organisés dans le cadre des festivités populaires, nous permettant d’arrêter de naviguer à vue de quinzaine en quinzaine, au mépris de la santé physique et mentale des équipes.

Une réelle concertation sur un plan de relance réaliste et adapté pour accompagner la reprise d’activité qui ne pourra avoir lieu sans volontarisme et aides substantielles.

Un fonds pour l’emploi direct dédié au secteur culturel permettant un maintien du volume d’emploi (résidences de recherche ou de création, répétitions, actions de transmission, etc.), donc le maintien des compétences spécifiques à nos métiers, qui puisse aussi permettre de mener une politique volontariste d’inclusion des jeunes, et apporter un soutien à l’ensemble des artistes-auteurs et des indépendants de la culture ;

Un engagement sans tarder sur la prolongation de l’année blanche au-delà du 31 août 2021 pour tous les intermittents du spectacle ;

Une consolidation immédiate des organismes sociaux du secteur culturel (l’Afdas pour la formation professionnelle, le CMB pour la prévention et la santé au travail, la Caisse des Congés Spectacles, Audiens pour la santé et la prévoyance) durement touchés par l’absence de cotisations liée à l’effondrement du volume d’emploi. Ces droits sociaux complémentaires doivent être garantis ;

Faciliter l’accès au fonds de solidarité pour le rendre éligible à tous les artistes auteurs et mettre-en-place des mesures spécifiques telle qu’une indemnisation forfaitaire pour tous les artistes-auteurs d’un spectacle pour chaque date annulée depuis le 17 mars 2020, quand l’artiste-auteur n’a pas pu bénéficier d’un autre type d’indemnisation pour ces dates.

Une solution – qui s’est trop fait attendre – à l’impossibilité pour certains salariés et artistes-auteurs d’ouvrir des droits à un congé maternité ou un congé maladie, proprement discriminatoire, alors que l’égalité entre femmes et hommes doit être un combat encore plus actif en période de crise.

Les choix politiques dans cette période sont difficiles, nous le savons. Néanmoins, nous ne pouvons souscrire à des décisions qui réduiraient à néant l’idée même de politiques culturelles, de tentatives de déploiement vers tous les publics qui sont loin d’être achevées. L’exercice des droits culturels que constituent la liberté de création, l’accès du plus grand nombre aux œuvres de l’esprit et la citoyenneté active est indissociable du pacte républicain.

La Culture est un bien commun.

Elle est partout. Elle ouvre des voies, offre des perspectives, appelle à réfléchir sur soi, sur les autres, sur le monde. Elle est un espoir.

Nous allons la défendre. Nous ne voulons plus d’effets d’annonce, nous voulons des engagements ! Notre volonté d’exercer nos métiers et d’en vivre est aussi celle de maintenir le dialogue avec le public.

Le 4 mars, tous les acteurs du monde culturel seront à nouveau mobilisés !

 

APPEL UNITAIRE A LA MOBILISATION JEUDI 4 MARS 2021
w w w . c u l t u r e 4 m a r s . f r
Tous les rendez-vous : ICI

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Type :Communiquéthematique : Politiques culturelles et règlementations, Politiques culturelles nationales

Contre l’autorisation du port d’armes dans les établissements culturels, et plus largement dans tous les établissements recevant du public

15.02.202111 minutes.

La proposition de loi relative à la sécurité globale a déjà fait grand bruit lors de son étude à l’Assemblée nationale il y a quelques semaines. Celle-ci est à présent sur le point d’être étudiée au Sénat et nous souhaitons interpeller haut et fort a…  

La proposition de loi relative à la sécurité globale a déjà fait grand bruit lors de son étude à l’Assemblée nationale il y a quelques semaines. Celle-ci est à présent sur le point d’être étudiée au Sénat et nous souhaitons interpeller haut et fort au sujet de son article 25.

Celui-ci prévoit en effet : « Art. L. 315‑3. – Le fait qu’un fonctionnaire de la police nationale ou un militaire de la gendarmerie nationale porte son arme hors service, dans des conditions définies par arrêté du Ministre de l’Intérieur, ne peut lui être opposé lors de l’accès à un établissement recevant du public. »

Nos organisations rassemblent des centaines d’Etablissements Recevant du Public (ERP) : salles de concert, de spectacle, festivals, centres de formation, etc.
Ces établissements accueillent des centaines de milliers de spectateur·trices chaque année : ce sont des espaces pacifiques de fête, de rencontre, d’échanges, de création de lien social et d’expression artistique. Selon nous : aucune arme n’y a sa place.

Si, depuis 2016, le port d’armes par les forces de l’ordre est autorisé hors service, il est alors opposable dans les établissements recevant du public, droit dont nous avons pu faire usage.
Cependant, avec l’adoption de l’article 25, la présence d’armes au sein d’ERP et donc de lieux culturels serait facilitée voire banalisée, et nous y voyons un grave danger.

D’abord parce qu’introduire des armes dans un espace festif est extrêmement dangereux. Une arme qui serait mise à découvert par inadvertance pourrait avoir des conséquences dramatiques.

Mais aussi parce que nos équipes et nos agents de sécurité privés ne sont absolument pas en mesure de contrôler la validité d’une carte de police, possiblement falsifiable. Rien de plus simple, dès lors, pour qui souhaiterait commettre une tuerie de masse.
Enfin, parce qu’un policier en civil qui n’est pas en service est un citoyen comme un autre, et que les citoyens demeurent libres et égaux en droits, nous voyons dans cette différence de traitement une atteinte aux principes fondateurs de notre République.
Ainsi, il nous semble que les bénéfices que représenterait l’élargissement de l’autorisation du port d’armes au sein des ERP sont très nettement à relativiser au regard des lourds risques ainsi induits.

Les festivals et salles de spectacle que nous représentons mettent tous en place, en collaboration étroite avec les services de l’État, des dispositifs de sécurité drastiques, qui ne cessent d’être renforcés depuis 2015.
En effet, nous nous positionnons comme des organisateur·trices responsables et ne minimisons à aucun moment les risques que peuvent encourir les publics que nous accueillons dans nos établissements.

Aussi, plutôt que d’élargir l’autorisation du port d’armes dans ces ERP, il nous semble nettement préférable de renforcer ces collaborations pertinentes et fructueuses entre professionnel·les de la culture et forces de police et de gendarmerie sur le terrain afin d’offrir une sécurité optimum aux publics.

C’est pour toutes ces raisons que nous sommes en opposition totale avec l’article 25 de la proposition de loi sécurité globale et que nous enjoignons nos représentantes et représentants élu·es au Sénat à voter contre cet article.

Nous invitons en outre tou·tes les représentant·es d’ERP à nous rejoindre dans cette démarche afin d’obtenir ensemble la suppression de cet article.

 

A propos de De Concert !
Créée en 2008, De Concert ! est une Fédération internationale de festivals à dominante musicale. S’inscrivant dans une démarche solidaire et d’encouragement de ses membres, la fédération s’attache notamment à favoriser les échanges, la mutualisation, la création et le développement artistique, ainsi que l’étude de l’évolution du secteur des festivals. Profondément ancrés dans leurs territoires mais aussi ouverts à la coopération nationale et transnationale, les festivals membres sont des acteurs culturels qui s’inscrivent durablement dans le paysage culturel et économique de leurs territoires respectifs.

A propos de la FEDELIMA :
La FEDELIMA est, depuis le 1er janvier 2013, un réseau national qui regroupe des lieux et projets dédiés aux musiques actuelles sur l’ensemble du territoire français. Elle a pour objet de fédérer et développer toute initiative d’intérêt général en matière de musiques actuelles, d’aider ses membres à anticiper les mutations culturelles, économiques, technologiques, politiques et sociales, de les soutenir dans leur développement en proposant les moyens et outils adéquats dans un souci de complémentarité et de coopération, et ceci du niveau local à l’international. Actuellement 145 projets ou structures adhèrent à la FEDELIMA. Très majoritairement associatifs, ils représentent une grande diversité de territoires et s’incarnent à travers différentes tailles d’équipes et d’équipements, d’histoires et de projets artistiques et culturels.

A propos des Forces Musicales :
Les Forces Musicales, syndicat professionnel créé en 2015, regroupe les orchestres permanents, maisons d’opéras et festivals d’art lyrique. Il est, par les structures représentées, la deuxième organisation d’employeurs du spectacle vivant subventionné en termes de masse salariale, et la première en termes d’emplois artistiques permanents. Les adhérents de notre syndicat œuvrent au quotidien dans les territoires pour partager avec le public le plus large possible les œuvres des répertoires classiques et de la création musicale. Ils sont animés par la passion de leur métier, doublée de celle d’agir en opérateur du service public de la culture, en relation étroite avec les collectivités territoriales et l’État et dans un souci constant de l’équité républicaine.

A propos de France Festivals :
France Festivals constitue depuis plus de six décennies un réseau de festivals de musique et du spectacle vivant en France. Il rassemble près de 100 festivals aux programmations riches et ambitieuses, partageant des valeurs communes. Ces manifestations se déroulent toute l’année sur l’ensemble du territoire national.
Acteur et témoin de l’évolution des pratiques artistiques et des politiques culturelles, France Festivals accompagne ses adhérents dans la mise en œuvre des stratégies de développement et la valorisation de leurs activités.
La mutualisation de la réflexion, le partage d’expériences et les actions collectives sont les orientations de la fédération pour une plus grande reconnaissance du rôle des festivals dans l’aménagement culturel du territoire et dans les politiques publiques actuelles de l’État et des collectivités locales.

A propos de PROFEDIM :
PROFEDIM rassemble des entreprises du champ musical qui font partie d’un même écosystème et qui ont à cœur de promouvoir les musiques vivantes de création et de patrimoine toutes esthétiques confondues : festivals, ensembles, centres nationaux de création musicale, compagnies lyriques, centres culturels de rencontre, bureaux de production…. Aujourd’hui, PROFEDIM compte à travers tout le territoire près de 200 entreprises musicales adhérentes d’une grande diversité qu’il s’agisse de leur taille, de leurs missions territoriales ou internationales ou du répertoire qu’elles défendent.

A propos du SMA :
Créé en 2005, le Syndicat des Musiques Actuelles (SMA) est le syndicat de la filière des musiques actuelles, aujourd’hui composé de près de 500 structures de la filière des musiques actuelles. Il représente ainsi des festivals, des salles de concerts (dont les salles labellisées SMAC par l’État), des producteurs de spectacles, des producteurs de disques (labels), des centres de formation ou encore des radios, ainsi que des fédérations et réseaux.
Ces entreprises indépendantes et majoritairement associatives ont pour point commun d’œuvrer en faveur de l’intérêt général et de la diversité, notamment en soutenant l’expression des artistes et l’accès à la culture des populations. Le SMA a pour rôle de renseigner et conseiller ses membres en matière juridique, sociale et fiscale. Il les représente aussi dans les instances paritaires professionnelles, telles que le CNM, l’Afdas ou au sein des conventions collectives. Enfin, le SMA défend les intérêts du secteur des musiques actuelles auprès des pouvoirs publics pour une meilleure prise en compte.

A propos du SNSP :
Crée en 1995, le Syndicat National des Scènes Publiques, chambre professionnelle du spectacle vivant pour les scènes permanentes et festivalières, rassemble près de 250 équipements culturels et festivals subventionnés principalement par une (ou plusieurs) collectivité(s) territoriale(s) et/ou l’Etat. Participant de façon prépondérante à la vie artistique française, ces scènes sont aujourd’hui un maillon essentiel de la diffusion et de l’aide à la création sur nos  territoires. Elles assurent des missions de service public et sont représentées au SNSP par leur directeur ou leur directrice. Issu de la décentralisation, le SNSP se veut l’expression de cette parole multiple, au plus près des enjeux des territoires. Le SNSP œuvre pour prendre toute sa place dans l’élaboration des différentes politiques culturelles. Fort de représenter le premier réseau de diffusion artistique et d’aide à la création, le SNSP est l’artisan privilégié d’un dialogue entre les collectivités territoriales et l’État.

A propos du Syndeac :
Le Syndicat national des Entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) représente plus de 400 institutions, parmi lesquelles la grande majorité des centres dramatiques nationaux, des scènes nationales, des centres chorégraphiques nationaux, de nombreuses scènes conventionnées, compagnies théâtrales et chorégraphiques, ensembles musicaux, des salles de musiques actuelles, des festivals, des lieux de production et de diffusion des arts du cirque et des arts de la rue, des entreprises travaillant dans le domaine des arts plastiques et graphiques.

A propos de Technopol :
Depuis sa naissance en 1996 à Lyon, Technopol – Techno Parade a pour objectif de promouvoir les musiques et cultures électroniques auprès des pouvoirs publics, organismes professionnels et médias. Technopol organise la Techno Parade depuis 1998 afin de soutenir la scène électronique française et internationale en mettant à sa disposition un espace de diffusion unique et une forte exposition médiatique. L’association Technopol est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication, le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, la Région Île-de-France, la Ville de Paris, le CNM et la SACEM. Cette année la Techno Parade fête ses 23 ans d’existence tandis que la Paris Electronic Week va sur ses huit ans.

A propos de l’UFISC :
L’UFISC, Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles, réunit seize organisations du champ des arts et de la culture, se réclamant de l’économie sociale et solidaire. Fédération professionnelle, elle regroupe ainsi, par subsidiarité, sur l’ensemble du territoire, plus de 2 500 entreprises artistiques et culturelles, dans différentes activités (création artistique, diffusion et exposition, production d’événements, accompagnement de pratiques culturelles, formation professionnelle, enseignement, médias, numérique…). Elles sont réunies au sein de l’UFISC autour du Manifeste pour une autre économie de l’art et de la culture, qui défend les principes de diversité culturelle et de droits culturels, de coopération et d’économie solidaire, et de coconstruction citoyenne de l’intérêt général.

 

Contact presse :
De Concert ! – Mohamed Bahnas – contact@deconcert.org – 06 12 75 99 32
FEDELIMA – Benjamin Fraigneau – benjamin.fraigneau@fedelima.org – 02 40 48 08 85
Les Forces Musicales – Gaëlle Le Dantec – g.ledantec@lesforcesmusicales.org – 06 13 12 09 17
France Festivals – Alexandra Bobes – a.bobes@francefestivals.com – 06 63 49 93 19
PROFEDIM – Aurélie Foucher – aurelie.foucher@profedim.org – 07 60 49 44 06
SMA – Aurélie Hannedouche – dg@sma-syndicat.org – 06 99 10 75 75
SNSP – Marianne Charpy – m.charpy@snsp.fr – 01 40 18 55 95
Syndeac – Vincent Moisselin – v.moisselin@syndeac.org – 06 61 96 75 59
Technopol – Tommy Vaudecrane – tommy@technopol.net – 06 16 29 35 97
UFISC – Patricia Coler – patricia.coler@ufisc.org – 06 73 49 74 29

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Type :Vidéothematique : Coconstruction des politiques publiques, Politiques culturelles et règlementations, Politiques culturelles nationales

Interview – Laetitia Lafforgue – Porte-Parole de l’UFISC

27.10.20201 minute.

Entretien avec Laetitia Lafforgue, porte-parole de l’UFISC, réalisé dans le cadre du Forum Entreprendre dans la Culture 2020. Organisé par la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), en collaboration avec le Secrétariat gé…  

Entretien avec Laetitia Lafforgue, porte-parole de l’UFISC, réalisé dans le cadre du Forum Entreprendre dans la Culture 2020.

Organisé par la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), en collaboration avec le Secrétariat général (SG) et les Directions générales du ministère de la Culture, la 6e édition du Forum Entreprendre dans la Culture s’est tenu 19 au 23 octobre 2020 dans une version 100% digital.

► En savoir plus : https://forumentreprendreculture.culture.gouv.fr/

► Voir toutes les vidéos des interventions et contributions de l’UFISC : https://youtube.com/playlist?list=PLKhel3PObjSeXjgDffdsZReay7_XAuc2C&si=vp7VZevGZ6brzfw4

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Type :Vidéothematique : Coopération et coopérations inter-réseaux, Focus Covid, Politiques culturelles et règlementations

Covid-19 : tirer les enseignements de la crise et capitaliser sur les initiatives émergentes.

22.10.20201 minute.

Rencontre organisée le 22 octobre 2020, à l’occasion du forum « Entreprendre dans la Culture 2020 » organisé par le ministère de la Culture. Dès le début de l’épidémie, les acteur·rices culturel·les ont cherché des capacités de résilience face à la cri…  

Rencontre organisée le 22 octobre 2020, à l’occasion du forum « Entreprendre dans la Culture 2020 » organisé par le ministère de la Culture.

Dès le début de l’épidémie, les acteur·rices culturel·les ont cherché des capacités de résilience face à la crise en activant des solidarités, en mutualisant, en coopérant. Ces initiatives ont répondu à au moins trois impératifs : s’inscrire dans la co-construction, faciliter la participation des personnes, viser l’équité économique dans les filières. Un tour d’horizon au travers de trois témoignages pour tenter de comprendre pourquoi et comment ces pratiques pourraient se pérenniser.

Intervenant·es :
• Yvain LEMAITRE, administrateur des Galapiats
• Emmanuel PIDOUX, directeur de la Culture, ville de Colomiers
• Stéphanie THOMAS, Coordinatrice de la coopération professionnelle de la FEDELIMA et Présidente de l’Ufisc
• Marie GOISET, coordinatrice de l’ALIP (Association des Librairies Indépendantes en Pays de la Loire)

Modérateur : Colin LEMAITRE

► Voir toutes les vidéos des interventions et contributions de l’UFISC : https://youtube.com/playlist?list=PLKhel3PObjSeXjgDffdsZReay7_XAuc2C&si=vp7VZevGZ6brzfw4

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Type :Vidéothematique : Accompagnement, Coconstruction des politiques publiques, Dynamiques territoriales, Focus Covid, Outillage, Politiques culturelles et règlementations, Ruralité

Table ronde – Associations culturelles employeuses : quelles perspectives ?

22.10.20201 minute.

10 ans après la première enquête nationale sur les associations culturelles employeuses, Opale partage les tout premiers résultats d’une seconde enquête lancée en 2019. Comment les données actualisées permettent de dessiner les contours d’un paysage…  

10 ans après la première enquête nationale sur les associations culturelles employeuses, Opale partage les tout premiers résultats d’une seconde enquête lancée en 2019. Comment les données actualisées permettent de dessiner les contours d’un paysage associatif culturel en plein essor, mais aussi en pleine mutation ? Quelles sont les évolutions des besoins d’accompagnement de ces entreprises collectives atypiques ? Quelle place demain pour ces initiatives dans les politiques publiques de la culture ? Quels impacts de la crise sanitaire sur ce paysage ?

Intervenantes :

• Cécile OFFROY, chargée d’étude à Opale, sociologue, maîtresse de conférence associée à l’université Paris 13 et rattachée à l’institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS-EHESS)
• Priscilla MARTIN, chargée d’études statistiques et observation, Opale
• Marie-Claire MARTEL, Présidente, la Cofac
• Patricia COLER, déléguée générale, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC)

Modérateur : Luc DE LARMINAT, directeur, Opale

► Voir toutes les vidéos des interventions et contributions de l’UFISC : https://youtube.com/playlist?list=PLKhel3PObjSeXjgDffdsZReay7_XAuc2C&si=vp7VZevGZ6brzfw4

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Type :Communiquéthematique : Diversité et droits culturels, Politiques culturelles et règlementations, Politiques culturelles nationales

La culture, solidaire pour défendre la dignité et les droits des personnes

17.12.20194 minutes.

Depuis plusieurs mois, le tissu social et citoyen se mobilise partout sur les territoires. Les jeunes engagés pour l’urgence climatique, le mouvement des gilets jaunes qui a fait irruption dans l’espace public, les initiatives associatives et citoyen…  

Depuis plusieurs mois, le tissu social et citoyen se mobilise partout sur les territoires.

Les jeunes engagés pour l’urgence climatique, le mouvement des gilets jaunes qui a fait irruption dans l’espace public, les initiatives associatives et citoyennes investies quotidiennement contre la précarité et le recul des droits, comme la mobilisation de grande ampleur qui anime aujourd’hui notre pays, témoignent d’une profonde rupture sociale.

Dans le champ professionnel, les réformes sont menées avec trop peu de considération du dialogue social. Lois travail, formation professionnelle, assurance-chômage…, les réformes qui s’enchaînent participent de la limitation des droits des personnes et de la remise en cause de la mutualisation solidaire, qui font pourtant le socle de notre protection sociale. Aujourd’hui, évidemment, parce que la retraite nous parle collectivement de sécurisation dans notre parcours de vie, de solidarité intergénérationnelle, de prise en compte des inégalités de travail, la réforme de notre système par répartition inquiète…

Le gouvernement doit entendre qu’il y a urgence à reconsidérer et à soutenir ce qui fait intérêt général dans nos territoires de vie et d’action.

La culture, comme la santé, l’école, l’université, l’agriculture, l’eau, les transports et bien d’autres activités humaines, fait partie de nos services socialisés, ancrés dans une organisation commune et démocratique. Nous ne pouvons les laisser se marchandiser, car ces activités appartiennent à une autre sphère que celle des intérêts des industries et de l’accumulation financière.

Ils répondent à des impératifs d’intérêt général, fondés sur le respect de la dignité des personnes et du bien vivre-ensemble. Ils participent de la promesse de liberté, égalité et fraternité que nous portons pour les générations à venir. Ils transcendent les intérêts particuliers. Ils nous permettent de faire humanité ensemble.

Or, nous voyons les missions du ministère de la Culture dépérir au profit d’états généraux des filières et industries culturelles, les politiques publiques sont orientées vers des intérêts privés et financiarisés à coup de start-up d’état (Pass Culture, entre autres…), de soutien à la compétitivité des industries, de marchés publics pour les grands groupes. Dans le même temps, de nombreuses collectivités territoriales se désengagent de la diversité et de la pratique artistique et culturelle de toutes et tous, au profit d’une logique de rentabilité et de grands événements consuméristes.

Les logiques de concentrations financières mondialisées qui menacent les solidarités et les dignités se font toujours plus fortes. Les droits humains et du collectif sont renvoyés au second plan sous prétexte de pragmatisme et de gouvernance quantitative. Le retour de l’autorité, de la défiance vis-à-vis de l’autre, la restriction des libertés ne peuvent être l’avenir de nos sociétés.

Il y a quelques mois, lors de Popmind 2019, nous nous réunissions à plusieurs réseaux et organisations culturels et au-delà pour parler des droits humains comme une zone à défendre. Ils doivent redevenir un horizon éthique et politique à partir duquel construire nos responsabilités citoyennes, professionnelles et d’action publique. Il est crucial d’accompagner une démocratie active et approfondie, reposant sur des valeurs fondamentales.

Les acteurs artistiques et culturels ont cette responsabilité essentielle d’être toujours aux avant-postes pour l’échange et le dialogue, la réflexion et les interrogations, dans tous les espaces publics, qu’ils soient des espaces immatériels ou places physiques, lieux artistiques ou autres. Rendre possibles les expressions artistiques des personnes, leur permettre de dire, de voir, d’entendre le monde, proposer des lieux de pratiques, des espaces de partage, de débat et de délibération, des modes de contribution pour faire sens ensemble… voilà leur engagement.

C’est pourquoi nous sommes solidaires des actions qui défendent partout la réalisation du respect des droits fondamentaux.

La culture est un outil de résistance, d’émancipation et de construction collective. Reprenons la main, créons et partageons nos imaginaires ! Bâtissons ensemble nos solidarités et conceptions de l’avenir !

L’UFISC – Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles

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Type :Publicationthematique : Coopération et coopérations inter-réseaux, ESS / monde asso, Politiques culturelles et règlementations, Questions professionnelles

UFISC_Manifesto

18.12.2018

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Type :Etude et observationthematique : Coconstruction des politiques publiques, Politiques culturelles et règlementations

La co-construction de l’action publique : definition, enjeux, discours et pratiques

13.11.20181 minute.

Etude de Laurent Fraisse, socio-économiste. Réalisée En partenariat avec le Collectif des Associations Citoyennes (C.A.C.), le Mouvement Associatif (LMA), le Réseau National des Maisons des Associations (R.N.M.A.), le Réseau des collectivités Territo…  

Etude de Laurent Fraisse, socio-économiste. Réalisée En partenariat avec le Collectif des Associations Citoyennes (C.A.C.), le Mouvement Associatif (LMA), le Réseau National des Maisons des Associations (R.N.M.A.), le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (R.T.E.S.) et l’Union Fédérale des Intervenants
dans le Secteur Culturel (U.F.I.S.C.).

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Type :Etude et observationthematique : Coconstruction des politiques publiques, Politiques culturelles et règlementations

La coconstruction de l’action publique : définitions, enjeux, discours et pratiques

12.11.20181 minute.

Cette étude de Laurent Fraisse, socio-économiste, a été réalisée en partenariat avec le Collectif des Associations Citoyennes (CAC), le Mouvement Associatif, le Réseau National des Maisons des Associations (RNMA), le Réseau des collectivités Territor…  

Cette étude de Laurent Fraisse, socio-économiste, a été réalisée en partenariat avec le Collectif des Associations Citoyennes (CAC), le Mouvement Associatif, le Réseau National des Maisons des Associations (RNMA), le Réseau des collectivités Territoriales pour une Economie Solidaire (RTES) et l’UFISC. Cette recherche a reçu l’appui de l’Institut CDC pour la Recherche de la Caisse des Dépôts.

Outre une clarification de la notion confrontant discours et pratiques, cette étude exploratoire propose de mieux comprendre les contextes, les conditions et les limites de la coconstruction de l’action publique. Cette réflexion collective apparait aussi comme un préalable pour mieux accompagner les acteurs locaux qui souhaitent s’engager dans cette démarche.

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Type :Vidéothematique : Focus Lois de finance, Politiques culturelles et règlementations

Intervention de Patricia Coler sur la Circulaire Valls (2ème Partie)

09.11.20151 minute.

La suite de la présentation de la circulaire « Valls » , organisée par la Collectif des Associations citoyennes à l’UFISC le 19 octobre 2015. ► Voir toutes les vidéos des interventions et contributions de l’UFISC : https://youtube.com/playlist?list=PLK…  

La suite de la présentation de la circulaire « Valls » , organisée par la Collectif des Associations citoyennes à l’UFISC le 19 octobre 2015.

► Voir toutes les vidéos des interventions et contributions de l’UFISC : https://youtube.com/playlist?list=PLKhel3PObjSeXjgDffdsZReay7_XAuc2C&si=vp7VZevGZ6brzfw4

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Type :Vidéothematique : Focus Lois de finance, Politiques culturelles et règlementations

Intervention de Patricia Coler sur la Circulaire Valls (2ème Partie)

09.11.20151 minute.

La suite de la présentation de la circulaire « Valls » , organisée par la Collectif des Associations citoyennes à l’UFISC le 19 octobre 2015. ► Voir toutes les vidéos des interventions et contributions de l’UFISC : https://youtube.com/playlist?list=PLK…  

La suite de la présentation de la circulaire « Valls » , organisée par la Collectif des Associations citoyennes à l’UFISC le 19 octobre 2015.

► Voir toutes les vidéos des interventions et contributions de l’UFISC : https://youtube.com/playlist?list=PLKhel3PObjSeXjgDffdsZReay7_XAuc2C&si=vp7VZevGZ6brzfw4

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Type :Contributionthematique : Cadre et loi ESS, Coconstruction des politiques publiques, Dispositifs, fonds de soutien et aides à l'emploi, ESS / monde asso, Formation professionnelle, Intermittence, Politiques culturelles et règlementations, Protection sociale, Questions professionnelles

Contribution sur le projet de loi pour l’économie sociale et solidaire

08.02.2013

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Type :Publicationthematique : Coopération et coopérations inter-réseaux, ESS / monde asso, Politiques culturelles et règlementations, Questions professionnelles

Manifeste de l’UFISC – version synthétique

25.01.2007

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Type :Publicationthematique : Coopération et coopérations inter-réseaux, ESS / monde asso, Politiques culturelles et règlementations, Questions professionnelles

Manifeste de l’UFISC pour une autre économie de l’art et de la culture

25.01.2007

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